Que peut-on conclure de l’année 2019 d’un point de vue du marché de l’immobilier ? Quelles ont été les grandes tendances ? L’année 2019 a été exceptionnelle, mais, tous logements confondus, force est de reconnaître que l’année s’est caractérisée par un regain de tension sur le prix de l’immobilier. En cette fin d’année 2019, on constate que les prix augmentent rapidement à Lyon (+ 7,5 %) et dans la toute proche Villeurbanne (+ 11,7 %).
Poursuite de la hausse du prix immobilier en France : + 4,5 %
En effet, les données analysées par le baromètre LPI-SeLoger font état d’une reprise d’accélération des prix des logements dont la hausse annuelle de 4,2 % en 2017 puis de 3,7 % en 2018 se chiffre désormais à 4,5 %. Pour l’année 2019, le prix moyen d’un logement avoisine les 251 000 € dans l’ancien. Pour un prix moyen, au m², de 3 384 €. Enfin, il est à noter que c’est sur le marché des maisons, plus que sur celui des appartements, que le rythme de la hausse des prix dans l’ancien a gagné en vitesse. Les prix des maisons augmentent, en effet, de 5,4% sur 1 an contre 3,3 % il y a un an, alors que les prix des appartements progressent de 3,9 % sur 1 an contre 3,7 %, l’année dernière, à la même époque.
Disparités régionales
Alors qu’à l’Ouest, la tension sur les prix des logements se relâche au Mans (+ 1,2 % sur 1 an) ou encore à Quimper (- 0,7 %), au contraire, elle va en s’intensifiant sur la plupart des grandes villes avec des hausses annuelles de 8 % minimum sur Angers (+ 11,5 %), Brest (+ 10,9 %), Nantes (+ 7,9 %) et Rennes (+ 9,5 %).
En revanche, 2019 se place sous le signe du ralentissement, voire du recul, des prix immobiliers dans des villes comme Grenoble (+ 3,1 %), Saint-Étienne (+ 1,9 %), Valence (- 0,8 %), Orléans (- 1,5 %) ou encore Bordeaux (- 0,2 %) car alors que le prix immobilier à Bordeaux augmentait de plus de 11 % à fin octobre 2018, voilà qu’il termine l’année à la baisse.
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