Vous possédez un bien immobilier à vendre à Lissieu ? N’attendez plus ! Les acheteurs qui étaient alors très présents à la sortie du confinement se font moins nombreux… Entre les conditions d’accès au crédit qui se renforcent à cause des recommandations du HCSF aux banques et les prix qui grimpent … Explications.
Peu importe de savoir si le fort redémarrage, qu’ont connu les ventes de logements post-confinement, s’apparente davantage à un rebond technique qu’à une véritable reprise, les faits sont là : le marché de l’immobilier hexagonal ne s’est pas effondré et les prix continuent d’accélérer ! Sur les douze derniers mois, le prix moyen d’un bien dans l’ancien a augmenté de 5,4 % pour s’établir à 3 697 € du mètre carré. À titre de comparaison, c’est 1,1 % de plus qu’en 2019, à la même époque de l’année.
Mais à quoi attribuer cette hausse persistante, comme la qualifie Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger ? À une offre qui continue de se réduire, tout d’abord, mais aussi au fait que les ménages aisés ont supplanté primo-accédants et acquéreurs modestes, ceux-ci ayant été mis sur la touche par le durcissement des conditions d’octroi des crédits immobiliers voulu par la Banque de France.
Boostée par une offre restreinte et la proximité de nombreuses commodités (transports, commerces, administrations…), la demande pour des logements situés dans les centres-villes y fait traditionnellement grimper les prix. Comme le précise Michel Mouillart, c’est le cas « dans les métropoles de Lyon, de Nancy et de Nantes ». Mais à Bordeaux, à Rouen, à Strasbourg et à Toulouse, la règle s’inverse, « la pression de la demande se renforçant plus nettement sur la périphérie que sur le centre ». Ce phénomène (déplacement de la demande, appétence grandissante pour la maison individuelle) illustre parfaitement l’évolution qu’ont connue les attentes des Français quant à leur logement.
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